Retour sur la faillite de MF Global Holdings

Jon CorzineLa crise n’épargne personne, même pas Jon Corzine, sénateur Américain et PDG d’une entreprise financière de plus de 3000 salariés et ancien dirigeant de la banque d’investissement Goldman Sachs.

MF Global Holdings a en effet fait faillite en octobre dernier, après avoir fait l’erreur de parier sur la dette des pays de la zone euro au printemps 2011 (environ 6 300 000 000 dollars), ces mêmes pays qui se retrouvent aujourd’hui au cœur de la crise de la dette, dans le viseur des agences de notation.

La conséquence ne se fait pas attendre, la note de MF Global est dégradée par les agences de notation, et la société met la clef sous la porte.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là, puisqu’une somme comprise entre 600 et 700 millions de dollars manquent à l’appel, le FIB enquête toujours sur cette affaire.

Standard & Poor’s annonce par erreur la perte du triple A de la France

Standard & Poor'sHier, l’agence de notation américaine Standard & Poor’s a bien failli affoler les marchés financiers, déjà sur le qui-vive en ces temps de crise de la zone euro.

L’entreprise a en effet annoncé par erreur que la France perdait sa notation triple A. S&P a rapidement annoncé qu’il s’agissait d’une erreur technique.

Les conséquences d’une dégradation de la note de la France seraient dramatiques dans le contexte actuel, ou la France fait figure de leader, avec l’Allemagne, dans la gestion de la crise de la dette européenne.

Voici l’explication officielle donnée par l’agence hier dans un communiqué :

«As a result of a technical error, a message was automatically disseminated today to some subscribers of S&P’s Global Credit Portal suggesting that France’s credit rating had been changed.

This is not the case: the ratings on Republic of France remain AAA/A-1+ with a stable outlook and this incident is not related to any ratings surveillance activity. We are investigating the cause of the error.»

Certains affirment cependant que tout ceci n’est pas une simple erreur, mais une manœuvre visant à discréditer la zone euro dans l’objectif de nuire à l’euro pour favoriser le dollar. L’agence Moody’s a d’ailleurs annoncé qu’elle se donnait 3 mois pour décider de la dégradation éventuelle de la note de la France.